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Vancouver vs Montréal : mon avis sur ces deux villes

Sur Instagram, vous m’avez souvent demandé de vous dire ce que je pensais de la vie dans ces deux villes et laquelle je préférais… Eh bien, m’sieurs’dames : je m’exécute :

Montréal : mes favoris

J’ai aimé follement Montréal pour son été vivant, ses festivals gratuits à chaque coin de rue, sa culture débordante et ses terrasses partout. J’avais l’impression de retrouver des bouts d’Europe sur un continent bien américain. De retrouver de ma culture tout en la mélangeant avec les sirènes et les camions de pompier de mes films d’enfance.

J’ai adoré Montréal pour son hiver franc, marqué, mordant parfois. C’était un vrai hiver qui contrastait franchement avec l’été aux très chaudes températures.

De Montréal, je retiens aussi les rues tellement calmes, les quartiers aux atmosphères différentes, les briques qui donnent du charme aux bâtisses. Je garde le vélo qu’on peut faire partout sans avoir peur de perdre une jambe (majoritairement), la ville qu’on peut parcourir à pied juste pour profiter de la belle lumière des fins de journée l’été.

À Montréal, j’ai apprécié d’avoir accès aux fruits et légumes si facilement, pas trop cher et avec du goût. J’ai adoré la centaine (les centaines?) de choix de restaurant possibles, aux goûts du monde entier. J’adorais flâner sur les marchés couverts comme Jean Talon ou Atwater, faire du vélo jusqu’à la promenade Masson et parcourir les boutiques zéro déchet qui sont suuuper nombreuses.

J’ai aimé Montréal pour sa vitalité, ses couleurs incroyables d’automne, sa chaleur même dans les températures les plus froides et je la porterai toujours quelque part dans mon cœur, comme première ville dans mon pays d’adoption.

L’envoûtante Vancouver

Je dis toujours que quand je suis arrivée à Vancouver, la ville m’a volé mon coeur. Dès la première journée, je suis « tombée en amour » pour cette ville aux paysages fous. J’adore l’océan qui vient m’envoyer ses embruns en plein centre-ville, voir les montagnes au loin qui m’appellent, passer mes fins de semaine dans les forêts mousseuses.

Vancouver, c’est mon cocon du bord du pacifique. J’adore dire que je me sens protégée par les montagnes parce qu’elles « entourent » le nord et nord-est de la ville. Ici, j’aime la simplicité d’accès à la nature : j’adore avoir tellement de sentiers de randonnée possibles, tellement de chemins à explorer gratuitement (les parkings sont rarement payants et les parcs provinciaux sont gratuits). J’aime partir sur un coup de tête dans les parcs à côté de chez moi, comme j’aime me lever très tôt pour partir loin pour explorer d’autres endroits.

J’aime Vancouver pour son esprit sportif. Moi, la non-sportive dans l’âme, je me sens portée par cet élan d’activités outdoor possibles : paddle, kayak, vélo de montagne, ski, escalade… On dirait qu’il ne reste qu’à choisir quel sport on veut faire et tout est possible.

Si Montréal a des aires de petite ville, Vancouver montre son étendue et impose son côté nord-américain par ses buildings de Downtown. J’aime Vancouver pour sa grandeur, elle n’a pas de quartier aussi marqué en architecture que Montréal (et ça me manque), mais elle accueille beaucoup de gens venus de partout dans le monde. Cette ouverture à l’autre qui me manquait parfois à Montréal. Comme une bouffée de cultures, de restaurants divers, de langues différentes entendues à chaque coin de rue et qui fait tellement de bien.

Je crois que j’aime Vancouver à toutes les saisons. J’ai une grosse préférence pour l’été, qui est beau, chaud, qui donne un air de vacances toute la saison avec son océan à côté. Je suis fan de son printemps et de ses cerisiers qui viennent illuminer la ville dès la fin mars. Je bougonne quand les pluies d’automne et d’hiver sont là, mais avec le climat océanique, je sais que le vent sera notre allié et nous apportera toujours un brin d’éclaircies dans ces quatre mois plus grisonnants. Et puis… Si vraiment on en a marre, en hauteur, la neige est belle et nous offre des paysages dignes des plus beaux Winter Wonderland à environ trente minutes du centre-ville.

Et donc, elle choisit quoi la dame?

Pour le moment, mon coeur penche vers Vancouver. Vous le savez, on en a parlé sur Instagram, j’ai eu des expériences personnelles pas toujours faciles à Montréal. Je pense que simplement, je n’étais pas au bon endroit ni au bon moment. J’aime d’amour Vancouver pour son plein air, ses paysages, le dépaysement. J’aime me sentir en minorité francophone dans une province majoritairement anglophone, j’ai le sentiment d’appartenir à une famille soudée et plus unie.

Ce qui me manque beaucoup ici, à Vancouver, ce sont les bars sympas et aux ambiances franches (on a des bars hein… Mais ils sont tous un peu semblables je trouve). Idem pour les petits cafés qui ferment tard (ici, c’est 16h, il ne faut pas traîner!) et qui ne sont pas attachés à de grosses chaînes sans âme. Il me manque les petites terrasses qui donnent sur les petites rues : les rues calmes où on n’entend pas les grosses avenues.

Je volerai bien à Montréal la culture aussi, qu’est-ce que ça me manque ici… Ou plutôt, je crois que je transporterai bien la Colombie-Britannique à Montréal pour y faire un mélange : me rapprocher de la France pour avoir des vols moins longs (et moins chers), garder l’accès à la culture pour tous tout en ayant l’océan, les baleines, le côté sauvage de la région, les îles qui ont l’air désertiques et foisonnantes de végétation, les couchers de soleil de malade sur le Pacifique, Seattle et la Californie juste à côté, les arbres centenaires, les ours, les montagnes super hautes et qui offrent des vues de dingue… On met tout ça à l’est, d’acc? 😀

3 Commentaires

  • Stéphanie
    20/06/2021 at 08:28

    Merci pour ce superbe témoignage, honnête et plein de vie! Nous venons d’arriver à Sherbrooke et nous pensons déjà à venir dans l’ouest au printemps prochain !

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    • Élodie
      21/06/2021 at 13:11

      Merci beaucoup Stéphanie pour ce retour! J’espère que ce comparatif peut vous aider dans le choix de vie et province 🙂

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  • […] pas que je ne l’aime pas, mais je trouve qu’elle manque de diversité et de charme. Si à Montréal j’aimais le quartier du plateau qui est radicalement différent de la promenade Masson ou […]

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